Les propositions subordonnées relatives
- sont introduites par un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où
- sont précédées d’un pronom ou d’un nom qu’elles complètent
- sont supprimables
- ont la fonction épithète (liée si la subordonnée est collée au nom, détachée si elle est entre deux virgules)
- exemple : « La rose que tu m’as offerte est belle. » : « que tu m’as offerte » est une P.S. relative, introduite par le pronom relatif « que » et qui complète le nom « rose ». Elle a la fonction épithète liée, parce qu’elle n’est pas entre virgules (la P.S.R. « la rose, que tu m’as offerte, est belle » aurait eu pour fonction épithète détachée puisqu’elle est entre virgules !)
Les propositions subordonnées conjonctives-complétives
- commencent par la conjonction de subordination « que »
- sont précédées d’un verbe conjugué
- ne sont pas supprimables
- ont la fonction COD du verbe qui les précède
- exemple : « je pense que tu viens. » « que tu viens » est P.S. conjonctive-complétive, n’est pas supprimable, est introduite par la conjonction de subordination « que » et est COD du verbe « penser ».
Les propositions subordonnées circonstancielles
- commencent par une conjonction de subordination : quand, comment, comme, parce que, puisque, dès que, si…
- sont supprimables
- ont la fonction complément circonstanciel
- ont une valeur : temps, lieu, cause…
- exemple : « Dès que tu seras parti, je ferai le ménage. » « Dès que tu seras parti » : P.S. circonstancielle introduite par la conjonction de subordination « dès que », supprimable, fonction complément circonstanciel de lieu.


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